La formation de médiation animale n’est pas reconnue par l’État, tout comme l’ostéopathie il y a quelques années. Est-ce que cela remet en question l’efficacité de cette pratique ? Non. De nombreuses études montrent les bienfaits de la médiation animale sur l’humain et son bien-être. De nombreuses écoles de médiation animale se développent de plus en plus. À mon sens, l’idéal est d’avoir une base dans un métier du social. Ne l’oublions pas, la médiation animale est une thérapie à visée de l’humain. Sans aucune approche au niveau des pathologies, de la psychologie ou du fonctionnement de l’humain, cela me semble plus difficile. Réalisable, mais plus difficile. Tout le monde peut devenir intervenant en médiation animale, que vous ayez fait de longues études ou non, que vous ayez le BAC ou non. En revanche, aimer les animaux ne suffit pas pour être intervenant en médiation animale. C’est une très bonne base, mais insuffisante. Il faut une réelle envie d’aider l’humain également, de l’amener vers un mieux-être, de mettre en place des objectifs thérapeutiques, de faire des entretiens avec l’entourage ou le personnel soignant, de rédiger des comptes rendu afin de voir l’avancée du programme de médiation animale. Bref, il ne s’agit pas seulement d’amener son chien dans un établissement. Il s’agit là d’une vraie thérapie.